La qualité de l’air intérieur d’un lieu doit être la meilleure possible, qu’il s’agisse d’une habitation ou d’un espace professionnel. En effet, un air pollué peut entraîner différents problèmes de santé, allant de la simple allergie au développement d’un cancer. Un contrôle de la qualité de l’air intérieur doit impérativement être réalisé par un professionnel spécialisé. Il est également nécessaire que ce contrôle se fasse via une démarche globale, en passant notamment par une analyse de pollution. En effet, identifier les différentes sources de polluants doit être une priorité ; ces dernières pouvant être générées par les matériaux de construction, les produits de décoration, et diverses activités humaines (tabagisme, utilisation de produits détergents, la cuisine au gaz, l’utilisation d’un chauffage au fioul, etc.).
Pour quelles raisons il est important de mesurer la qualité de l’air intérieur ?
L’un des principaux objectifs de ce type de contrôle est de vérifier que les polluants présents dans l’air ne peuvent occasionner aucun problème pour les habitants du lieu. Il y a en effet toujours des polluants dans un intérieur, qu’ils soient liés à l’activité humaine (tabac, produits détergents, etc.), aux produits de décoration, ou autres. Un air de mauvaise qualité peut entraîner de nombreuses conséquences : maux de tête, irritation au niveau des yeux, de la bouche ou encore du nez, allergies, problèmes asthmatiques, vertiges, fatigue, etc. De fait, si votre air contient des polluants susceptibles de jouer sur votre santé, il faut mettre en place le plus rapidement possible la solution adaptée pour les évacuer.
La préservation de la maison, appartement, ou bâtiment quelconque est l’un des enjeux du contrôle de la qualité de l’air. En effet, plus l’air est sain dans une construction, plus cette dernière a des chances d’être pérenne.
Comment contrôle-t-on la qualité de l’air intérieur ?
Une analyse de la qualité de l’air d’un intérieur doit être précise et méthodique pour être efficace.
En premier lieu, il faut chercher les sources de pollution éventuelles. En cas de diagnostic positif, des recommandations seront données au propriétaire du lieu afin de limiter ces polluants. Il existe quatre grandes catégories de polluants.
- Les plus fréquents sont les produits chimiques, ou COV (composés organiques volatils). Une fois identifiés, ils sont faciles à remplacer par des produits plus sains.
- La deuxième catégorie est celle des moisissures. Dans ce type de cas, il est possible de pallier à l’urgence en nettoyant avec de l’eau de javel. Par la suite, il faudra prendre les mesures adaptées (notamment vérifier le bon fonctionnement de la climatisation) pour éviter une nouvelle formation.
- La troisième classe de polluants les plus fréquents sont les acariens.
- La quatrième catégorie regroupe les animaux domestiques. Attention, rien n’exige de s’en séparer, il faut seulement avoir les bons gestes et les bonnes règles de vie les concernant.
Enfin, un contrôle de la qualité d’air intérieur doit nécessairement passer par la vérification du système de ventilation. Un système défectueux ou absent peut être source d’apparition de nombreux polluants, notamment de tâches de moisissures, de la concentration de dioxyde de carbone générée par l’activité humaine, etc. La ventilation est primordiale pour le confort et la santé des usagers ou habitants du lieu concerné. En effet, un bon système de ventilation renouvelle l’air de manière régulière. Il participe à maintenir un air propre à l’intérieur, notamment en évacuant les polluants de manière régulière.
Une fois que le contrôle a été effectué de manière exhaustive, un diagnostic est posé par le professionnel qui s’en est chargé. Suite à quoi il se doit de rédiger un rapport de mesure et communiquer au propriétaire du lieu ses recommandations pour une transition vers un air sain.